make up + me – part I : yesterday

moi et le maquillage, c’est toute une histoire d’amuûûûr et ce depuis ma tendre enfance (de toutes façons, tout ne remonte-t-il pas à l'enfance ?)

j’ai toujours été attirée par les fards, leurs couleurs, leur texture, le nacré, l’irisé, le pailleté (j’en reviens toujours à tout ce qui brille finalement ! on est une fille ou non !)

je me souviens des produits de ma maman, des chanel, marque qu’elle n’utilise plus aujourd’hui d’ailleurs, que je regardais avec envie... tout était noir et doré, précieux, ça sentait bon.
je l’observais aussi se maquiller tous les matins, étalant ses fards à paupière, son blush, et mettant son rouge à lèvres…
j’ai d’ailleurs (coincidence ou madeleine de proust) une grande prédilection pour les fards à paupière et rouges à lèvres, si je ne devais réduire mon budget maquillage, je ne garderais que ceux là (quoique, pourrais je me passer de fond de teint ? nous en reparlerons dans la part II)

par contre, c'est vrai que je ne me suis jamais tartiné avec fort entrain la face, comme la petite demoiselle... 
ouf l'honneur est sauf et y'a pas de photo compromettante qui traîne sur le net ! les photos de classe suffisent à me mettre la tehon...

image madmoizelle

mon goût pour le maquillage, allié à une absence totale d’argent de poche m’ont amené à mener des expériences (au péril de ma vie, pour certaines) :

j’ai commencé assez tôt, en cachette, à faire joujou (je devais avoir 12 ans) avec le maquillage : je récupérais les fonds de rouge à lèvres, ou fards à paupières non utilisés pour en refaire de nouveaux à partir de mélanges
j'ai inventé ainsi de nouvelles couleurs : jaune + bleu =  ouah la vache ! la visionnaire ! je l'ai appelé bleuaune (pour ceux qui connaissent, grosse référence malcolm !)

j'ai raclé jusque la dernière molécule de rouge à lèvres, quitte à m'arracher la bouche contre le bord en plastique du tube, puis avec un petit pinceau chercher au fond du fond du stick.

j’ai même fait du fond de teint à partir de crème hydratante mélangée à plusieurs fonds de fond de teint, la valise du petit chimiste, vous dis je ! un peu de crème hydratante type nivea, un peu de fond de teint, un coton tige pour mélanger, un tube de rouleau photo noir pour le contenant (ben oui quoi il fallait couper la lumière) et hop ! un fond de teint pas cher ! hum hum…
sauf que bien sûr tout ça était fait en dépit des règles d’hygiène élémentaires… mon fond de teint « maison » est devenu vert au bout de 15 jours… beurk… vous moquez pas, j’avais 14 ans et j’étais bête…
j'ai eu de la chance de ne pas faire une allergie...
pour m'achever un coup tiens, avais-je vraiment besoin de fond de teint à 14 ans ? NOOOOON ! mais quelle c** ! mais ma maman m'avait dit que le fond de teint c'était maaaal (à l'époque, c'était du plâtre asséchant, elle n'en mettait pas), esprit contradictoire des gamin blabla...

j’ai commencé à me maquiller, toujours en cachette, vers 14/15 ans… et partais le matin la tête baissée pour ne pas me faire prendre, et revenais le soir toujours tête baissée, fonçant dans ma chambre pour me démaquiller. j’ai eu comme ça une période de tête baissée… je n’ai jamais su si mes parents l’ont vu et ne m’ont rien dit ou s’ils n’avaient rien vu du tout… cette question fera peut être partie des question sérieuses à mes parents lors de nos conversations non moins sérieuses…

quoiqu'il en soit un jour, ma maman m'a dit : "on va aller t'acheter un rouge à  lèvres !"
*cool ! je ne vais plus m'arracher la bouche* "euh ah bon, merci moman !"
je me souviens encore, on a pris un rouge brun de chez gemey... il était bien ce rouge...j'avais 17 ans (il était temps !!! 2-3 ans que je faisais mes mélanges bio hazard)
après j'ai eu un peu de petits sous, et j'ai complété petit à petit l'attirail, pour aujourd'hui en avoir des tonnes, c'est qu'il y en a du boulot !

suite dans un prochain post bôôté...