racines culinaires

j'ai régulièrement besoin de manger de la cuisine cambodgienne. c'est un peu un retour aux sources de la cuisine de ma maman. je suis loin de savoir faire ce qu'elle sait faire, mais je ne veux pas que cela cette culture culinaire se perde, dissoute dans le mélange de mes origines.

comment qualifier la cuisine cambodgienne ? 

assez simple, mais savoureuse, sucrée salée, avec un juste mélange de la viande/poisson et des légumes. 

chaque région a sa spécialité bien sûr. 

afin d'approfondir mes connaissances culinaires, j'ai acheté un livre. oui, toujours mon besoin d'avoir un support. un livre.

j'ai donc trouvé celui-ci : 

qu'est ce que sala bai ? 

"Sala Baï, une école hôtelière pour défavorisés

Créée en 2002, Agir Pour Le Cambodge, vise à travers Sala Baï, à permettre chaque année à 100 jeunes Cambodgiens issus de milieux très défavorisés, et en priorité aux filles de s'insérer durablement sur le marché du travail.

Chaque année, Sala Bai forme gratuitement 100 jeunes gens très défavorisés aux métiers de l'hôtellerie-restauration, leur permettant ainsi de s'insérer professionnellement dans le secteur économique le plus dynamique du pays. La priorité donnée aux filles résulte de leur plus grande vulnérabilité et du moindre accès à l'éducation et aux emplois stables dans le pays. 
L'association a aussi pour but de contribuer à la mise en place et au développement de la formation professionnelle dans le pays, et à participer au développement d'un tourisme responsable au Cambodge. D'un point de vue plus général, le but de l'association est bien sûr, de contribuer à la réduction de la pauvreté au Cambodge."

site "agir pour le cambodge"

les bénéfices de la vente de ce livre sont reversés à agir pour le cambodge.

dans ce livre, il y a une recette que j'adore : les crevettes sautées au poivre et au caramel.

 

j'ai servi les crevettes avec du riz du cambodge. étonnée de voir ce genre de riz dans mon supermarché, j'ai voulu l'essayer. et bien j'aime beaucoup. il est plus collant et plus gros que le basmati, moins parfumé que le thai (c'est bien car je n'aime pas). j'espère juste que les riziculteurs locaux profitent directement de ce commerce... 

 

ensuite, un dessert qui rebutera certains, à n'en pas douter.  j'ai déjà pu entendre...  "beurk", "ça a l'air dégueu" etc. et par contre, ça ça m'énerve. chacun sa culture, chacun sa cuisine. notre roquefort en dégoute plus d'un, même en france. donc bon, il faut faire preuve d'un peu d'ouverture d'esprit ! 

donc le dessert, une soupe de haricot rouge (qui n'a rien à voir avec le haricot du chili con carne !). je sais pas comment ça se dit en cambodgien, mais en japonais, ce sont les fameux azukis, en chinois hongdou, et en coréen pat. ce haricot se retrouve dans presque toutes les cuisines asiatiques et se consomme la plupart du temps sucré : en soupe, en glace, ou  pour fourrer des brioches ou des crêpes. 

perso, je suis totalement fan. 

cette fois ci, j'ai fait de la soupe. j'ai trouvé la recette sur le blog la bouche pleine. mingoumango partage avec moi cette passion pour le haricot rouge
je n'ai pas utilisé comme dans sa recette du sucre de canne mais du sucre de palme (clic sur l'image pour la source)

 

croyez moi (ou pas !), mais c'est délicieux !

voilà voilà pour cette balade culinaire ! à une prochaine fois alors, si cela vous a plu !