jeudi 20 mars 2014

aujourd'hui, c'est la journée sans viande

et accessoirement le printemps... 

tous les jours c'est la journée de quelque chose. 
dernièrement, journée de l'endémétriose, journée des droits de la femme par exemple, et puis la journée de l'audition, de la lutte contre le cancer du sein etc.

toutes ne me parlent pas, et jusqu'à maintenant, la journée sans viande, le 20 mars, ne me parlait pas non plus. 


sauf aujourd'hui. voilà. 
dans ma démarche de réduction/suppression de la viande, ce jour a une résonance particulière pour moi. cela fait des semaines que je n'ai pas mangé de viande, en tant qu'"apprentie" végétarienne. 
je dis apprentie car même si je n'ai pas envie d'en manger,  et que du coup je n'ai pas craqué, j'ai encore des efforts certainement à faire. 

j'en parlerai bientôt de mon parcours d'apprentie végétarienne. 

en attendant, je vous laisse avec cette idée de la journée sans viande. à quoi sert elle ? pourquoi les personnes qui en mangent devraient y penser ou essayer ? 

plusieurs arguments peuvent être avancés : 
- les conditions d'élevage et de mort des animaux de viande
- les conséquences environnementales de l'exploitation et du nourrissage de ces animaux
- les conséquences de la consommation de viande sur le corps humain
- un mode de vie différent, tout simplement, ou en tous cas un début de réflexion sur sa consommation alimentaire

à savoir que cette journée a été crée en 1985 (aux états unis, le "meatout") , cela ne date pas de hier. c'est donc bien une réflexion qui date bientôt de 30 ans. 

et qu'est ce qui a évolué depuis ? interrogeons nous sur notre façon de consommer, ses conséquences sur d'autres vies, sur notre planète, sur notre propre santé.

donc même si cela ne vous parle pas, je pense que c'est important de juste s'ouvrir à la question, en ne balayant pas du revers de la main le sujet. en écoutant les arguments, en s'informant soi même, en étant confronté à la réalité des choses.

je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit, je vous livre juste mon étape de réflexion personnelle.

et vous, où en êtes vous ?



13 commentaires:

  1. Je ne savais pas, mais c'est vrai qu'il y a des journées pour tout.
    Je ne suis pas végétarienne et n'est pas dans une optique de le devenir. Mais tu n'es pas la première, dans mon entourage direct, je n'en connais pas, à la Fac, dans ma classe (et cela faisait un gros débat, qui était intéressant mais borné), il y en avait deux, mais sur les forums, j'en ai connu. Une végétalienne même.
    Je ne suis ni pour ni contre. J'entends et je vois (vidéos, images, discours), les conditions des animaux, les conséquences environnementales, notre santé. Mais je ne suis pas dans cette démarche. Je ne suis pas non plus une grosse consommatrice de viande rouge, je suis plutôt viande blanche, mais cela reste de la viande, je sais.
    Et puis bon premier jour de printemps quand même !

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    1. quelque soit le "parti"le pire c'est l'extrêmisme.
      la compréhension de l'autre, l'échange est la base, pour tout.
      ce billet était un point de vue, le mien, aussi subjectif qu'il soit.

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  2. J'adooore cet article ! ^^= C'est très bien dit !

    Toutes mes félicitations pour ces semaines sans viande ! Tu dois être super contente d'avoir fais tout ce chemin déjà ^^

    Et ton monsieur, il te suit dans ta démarche ? :3 Il y arrive aussi bien que toi ?

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    1. non monsieur ne s'est pas lancé dans la démarche.
      certes il mange peu de viande, mais n'a pas arrêté sa consommation.
      cela m'oblige à faire 2 plats des fois.
      c'est en cela que je dis que je ne veux convaincre personne, et pas même mon monsieur !

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  3. Tous mes encouragements dans ta démarche Titite !

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  4. Perso j'ai un peu du mal avec les journées machin, j'aime pas l'aspect "on fait tous pareil aujourd'hui".
    Et j'avoue que le discours culpabilisant me soule, j'ai été végé à une époque, je n'ai jamais discuté du sujet avec personne, jamais cherché à convaincre, je ne suis toujours pas convaincue d'avoir eu raison vu que ça m'a coûté de gros soucis de santé... Je fais souvent des repas sans viande, je ne m'en félicite pas spécialement pour autant, je sais que ce n'est pas ça qui arrêtera la surproduction agricole actuelle, et que je ne sauverai pas le monde avec ce qu'il y a dans mon assiette. J'essaye simplement de faire au mieux selon les besoins de mon métabolisme, mes envies du moment, et tant pis si je ne suis pas la mode.

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    1. si c'est ce que tu sous entends, ce n'est pas un phénomène de mode pour moi car cela fait un moment que j'y réfléchis. et je pense que cette thématique a toujours été présente dans l'histoire de l'homme, et est même pour certaines cultures un principe.
      quand on part dans cette démarche, il faut se renseigner, pour éviter les carences et les problèmes de santé. être suivi aussi le cas échéant.
      je ne prétends pas sauver ou arrêter quoi que ce soit, ce sera le nombre qui fera. mais si personne ne fait rien, même dans son coin
      après chacun ses sensibilités.
      je crois avoir exprimé cela clairement : je ne suis pas là pour convaincre qui que ce soit.

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    2. Non, il n'y avait aucun sous-entendus de ma part ! Je donnai simplement mon opinion, sans juger. Effectivement ton article ne cherche pas à convaincre, ce qui est reposant, jamais dit le contraire.
      Par contre, je n'apprécie pas du tout le "si t'as fini à l'hosto à cause du végétarisme, c'est ta faute, t'avais qu'à te renseigner". Je me suis renseignée, j'ai tout bien fait comme il faut, avec diététicienne et tout, sauf qu'on ne savait pas que j'étais atteinte d'une maladie grave qui fait que je n'absorbe pas correctement les nutriments. Je suis loin d'être la seule, mais ça, personne n'en parle.

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    3. si c'est ce que tu me fais dire, tu te trompes très lourdement. d'autant que je ne sais pas du tout de quoi il en retourne te concernant. qui a mis en cause qui ? pas moi en tous cas. je parlais en général, comme je l'ai fait pour les autres personnes qui ont réagi.

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    4. bref voilà, ne me prête pas une intention que je n'avais pas ! le suivi tout ça j'y ai pensé dès le début en fait, sans avoir de souci particulier.
      ma remarque dans ton com je l'ai fait aussi à d'autres, mais ce n'était pas dans ton cas à toi et pas un reproche ou un jugement, d'autant que je ne sais pas ce qui t'est arrivé. tu parles d'hosto et de suivi d'un diététicienne, ce dont je ne me doutais pas d'ailleurs et dont tu n'as pas parlé avant, donc comment te faire un reproche sur qqch que j'ignorais ?

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  5. A noter que c'était aussi la journée du bonheur :]
    Et c'est marrant, car j'allais en parler sur mon blog.

    Les "jours de" sont, pour moi, des journées de sensibilisation pour adopter la même démarche les autres jours. Et ce n'est pas parce qu'on sensibilise quelqu'un à la cause végétarienne qu'on l'oblige à l'être.
    J'ai de la chance, on m'a parlé du végétarisme de manière simple et honnête, sans prosélytisme. Puis l'idée a fait son chemin dans ma tête, ça a pris 3 ans. Maintenant, ça fait 3 mois, mais je ne me dis pas "végétarienne" puisque je mange toujours ce qui nage, canard exclus. Je ne sauve pas des vies humaines, peut-être pas même animales, mais je me dis que j'agis quand je le peux.

    Par contre, au niveau de la santé, je me pose des questions. Je suis persuadée qu'on n'a pas besoin de viande, mais étant de base carencée en fer, mon arrêt de la viande n'a pas arrangé les choses.

    Sinon, après avoir fait le point des arguments, celui de la cause animale est celui qui me parle le plus. Trop de problèmes d'éthique, de spécisme.

    Voilà =)

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    1. c'est ça que je dis "apprentie", je réduis beaucoup (et supprime la viande rouge, blanche, à pattes, à plumes).
      j'ai arrêté le poisson aussi.
      mais pas tout encore : beurre (même si c'est margarine beaucoup maintenant), oeufs, laitages (même si j'ai déjà compensé certains laitages)
      je n'ai pas la prétention de sauve qui que ce soit, c'est la masse qui le fera.
      les carences peuvent être régulés par la consommation de certains légumes, légumineuses, voire des compléments. il faut être suivi effectivement en cas de carence.

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