une histoire de pieds...

hier, nous sommes allés en alsace, au lac noir et au lac blanc.

le lac noir est un lac glaciaire, avec une centrale électrique. nous avons fait le quart de son tour, mais le chemin est plus réservé aux randonneurs, les vrais équipés, ce qui n'est pas notre cas, d'autant que tous les deux, nous avons des soucis de genou et de cheville ! 

j'ai pu prendre quand même quelques photos de lac, depuis le point qu'on voit à l'arrivée. 

le bâtiment que l'on voit est la nouvelle centrale électrique qu'ils sont en train de construire.

la promenade n'était pas vraiment agréable, des cailloux, des cailloux, des cailloux...

et un champignon ! 

nous sommes donc partis.

nous avons tenté notre chance au lac blanc, juste à côté, mais c'était noir de monde (un dimanche, beau, en alsace, c'était un peu couru d'avance !), donc nous avons tenté notre chance en faisant une activité qui me trottait dans la tête depuis un moment : le sentier pieds nus !

le lac blanc compte un parc d'activités (accrobranches, paintball) et ce fameux sentier, plus d'un kilomètre de marche pieds nus sur un petit chemin balisé, avec des espaces spécifiques (boue, écorces, eau, pierres, sable etc.)

donc hop, on enlève ses chaussures ! 

(fétichistes des pieds, ce billet est pour vous !)

nous voilà prêts ! 

le cadre est joli, très vert.

à l'entrée, on nous a donné des bonbons, qu'il faut manger à certains endroits du parcours, là où l'on trouve les plantes associées aux bonbons : un à la framboise, un à la myrtille, un au miel et le dernier au sapin.

nous voici lancés, au début, c'est bien, tu te sens bien. 

et là ça se complique...

l'eau (glacée) et des cailloux certes ronds, mais qui piquent quand même...

la boue !

la cage de yumi pas nettoyée !

euh....

bref, mes pieds dans tous leurs états. vous n'avez vu de moi que mes pieds (et mes mains) sur ce blog, mais là, vous êtes plus que servis !

et je ne vous raconte pas les cailloux, les grosses pierres, les insectes, les aiguilles de sapin, la terre toute dure, les micros cailloux qui se plantent sous le pied. dire qu'on râlait quand on était petit à la plage de galets ou quand il fallait faire 2 mètres en sortant du sable quand il y avait un peu de coquillages !

l'eau était super froide, j'ai braillé comme un putois en y entrant ! 

et puis, il y avait des trucs sympas aussi, comme le chemin de cocottes (ou pommes de pins, pour vous qui n'habitez pas la région)

le chemin était parsemé de champignons, dont un que j'ai beaucoup aimé ! 

une belle vue au passage...

et une arrivée, enfin ! 

le temps de se laver les pieds et de récupérer ses chaussures.

conclusion : vive les chaussures et béni soit celui qui les a inventées. 

non franchement, c'était drôle... ou presque. 

au début, on est enjoué. on y croit, c'est marrant.

on passe les 4 premiers bacs d'eau, et comme il ne fait pas chaud en fait, c'est juste glacé. on ressort les pieds bleus et insensibles. mais en été (ah ? on est en été là ?), à 30°, ça aurait été très cool, j'en suis sûre.

après, ben, perso, j'ai eu mal. je me suis même coupée sous un doigt de pied (un peu). si, je souffre.

les flaques de boue épaisse étaient mon seul salut en fait. quel bonheur de sauter dedans à chaque fois ! d'autant que je ne fais pas partie de celles qui ont peur de se salir. ça ne me pose aucun souci !

l'expérience était à vivre, mais sauf à avoir 1 centimètre de corne sous les pieds, je ne vois pas comment on peut aimer. les gamins avaient l'air d'aimer pourtant ! 

je dois avoir les pieds trop sensibles. je les chouchoutte trop.

mais du coup, j'aime encore plus mes chaussures ! ça ne va pas me guérir de mon amour des chaussures cette histoire (excuse de me*de, haha !)

l'expérience était drôle quand même, un temps plus chaud aurait été peut être plus propice à l'amusement, quoiqu'un caillou qui pique est un caillou qui pique ! quelle que soit la température.

en tous cas, ça nous a changé de nos promenades traditionnelles ! on va essayer de ne pas de choper une pneumonie des pieds les jours prochains et ça ira encore mieux !

et vous, ce dimanche, qu'avez vous fait ?