mardi 13 mars 2012

nobody knows

l'autre soir, sur arte, il y avait un film japonais.
j'aime bien les films japonais...
et celui là m'a beaucoup plu.

il s'appelle nobody knows (réalisé par Hirokazu Kore-Eda, sortie en novembre 2004)


l'histoire : Keiko, mère célibataire plutôt volage, vit seule avec ses quatre enfants, Akira, Kyoko, Shigeru et Yuki. Ceux-ci, âgés entre cinq et douze ans, sont issus de quatre pères différents. Tout ce petit monde emménage en cachette dans un appartement plus spacieux (en effet, afin d'avoir le logement, Keiko doit faire croire au propriétaire qu'elle n'a qu'un fils en lui cachant l'existence des trois autres petits). Akira assume toutes les tâches ménagères, avec l'aide de sa sœur Kyoko, pendant que leur mère travaille. Or, un jour, celle-ci ne revient pas du travail et part rejoindre un nouvel amant. Les enfants sont alors livrés à eux-mêmes. (source)

l'inconstance d'une mère et des enfants livrés à eux même. voici  le thème de ce film.
un film lent. pas de prouesse technique, pas de rebondissement spectaculaire.
mais un film grave. le destin de gamins abandonnés à eux même, qui se débrouillent bien au début et puis...

il est à noter qu'il a été tourné sur plus d'un an, les enfants ont grandi tout au long du film

j'ai vraiment aimé.
et puis j'ai voulu en savoir plus sur le film.
et là, c'est l'horreur que j'ai découvert.
ce film est tiré d'une histoire vraie.
et les évènements qui se sont passés réellement sont pire que ceux du film : au japon, en 1988, une mère  abandonne ses enfants à leur sort dans leur appartement pour partir avec son amant.
a priori, elle a laissé le cadavre de l'un de ses enfants en partant.
l'un des enfants a été tué par les copains d'un de ses frères. ils sont allés enterrer le petit corps dans une forêt.
les survivants ont été découverts par la police, malnutris et malades.
leur calvaire a duré 9 mois, sans que personne ne s'en aperçoive.
la mère n'est revenue qu'une fois les enfants découverts par les autorités, et à cause de la couverture médiatique autour de l'évènement. 
elle a été condamnée à 3 ans d'emprisonnement par un tribunal.


 quand la réalité dépasse la fiction...
j'étais glacée d'effroi en apprenant tout ça.

3 commentaires:

  1. Ca fait un moment que je tombe sur ce film en en cherchant un de cool ! Et j'ai jamais osé me lancé, mais il me tentait bien... j'avais vu que c'était tiré d'une histoire vraie mais j'aurais pas cru qu'elle serait si glauque =/

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  2. J'ai entendu parler de ce film mais je ne l'ai pas vu.
    Il est vrai que la réalité dépasse souvent la fiction.

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  3. Je l'avais loupé quand il était sorti au cinéma mais ça me donne bien envie de le voir du coup...

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